Le terme «mitochondrial mechanisms of photobiomodulation » est utilisé pour décrire les mécanismes d’action de la lumière au niveau cellulaire et moléculaire. L’hypothèse initiale (3) suggérant que le principal photorécepteur était le cytochrome C oxydase est maintenant bien établi (4). Des études récentes démontrent que le phénomène de photobiomodulation est plus accentué sur des cellules en souffrances que sur des cellules saines bien oxygénées (5). L’expression du gène (c’est-à-dire sa transcription sous forme d’ANR messager et sa traduction en protéine) provoqué par l’exposition à la lumière Laser à été étudiée en détail et confirmée au cours des dernières années (6). Les effets analgésiques du rayonnement Laser sont bien documentés (7). Ils s’expliquent par le relèvement des potentiels d’action des canaux ioniques transducteurs, l’augmentation des taux de b endorphines et de sérotonine, la réduction de la bradykinine et de la substance P, principaux neuromédiateurs excitateurs impliqués dans la physiopathologie de la douleur. La photobiomodulation a démontrée sa capacité à améliorer la récupération fonctionnelle après une chirurgie réparatrice du nerf périphérique (8). Des études démontrent l’amélioration du processus de cicatrisation par prolifération des fibroblastes et la synthèse collagène (9). La réduction des prostaglandines pro-inflammatoires PGE (2) et des interleukines Il-1, l’augmentation du drainage lymphatique et la stimulation des macrophages participent aux effets anti-inflammatoires (1).

1. Photomedicine and Laser Surgery Volume 31, Number 5, 2013 /2.Biochemistry ( Moscow) Vol 69,N°1 2004/ 3.J. Photochem. Photobiol. B Biol., 8 / 4. Lasers Surg. Med. 42, 447–449 / 5. Lasers Surg.Med. 44, 429–434 / 6. IUBMB Life 63, 747–753 / 7.Photomed. Laser Surg. 29, 365–381 / 8.Lasers Surg. Med. 43, 901–906 / 9. Diabetes Technol. Ther. 14, 1110–1117.